dimanche 23 novembre 2014

Sur mon chemin

Je n'ai plus trop l'habitude de parler de moi, à dire vrai cela ne m'intéresse plus.  J'écris plus ce soir pour  une personne qui est chère à mon cœur ,(et qui le restera, aka La tige) et qui sûrement, ne comprend pas  tout ce que le bouddhisme, la méditation implique dans ma vie. La foi, je ne l'ai pas cherché du tout, je suis l'opposé de la coincer hystérique, et de toutes images bien réelle (malheureusement) de fanatique, ou illuminé , j'aime toute les belles et bonne chose de la vie, et je sais apprécier la beauté. La foi, c'est juste un vécu qui ne s'explique pas, les mots seraient vulgaire.C'est  le sentiment d'avoir soudain trouver un sens a un puzzle géant, c'est une évidence qui s'impose à soi, c'est sentir que j'ai ma place dans cet univers  Pour citer la lettre de lord Chandos, une magnifique nouvelle de l'écrivain Hugo von Hofmannsthal:"Depuis lors, je mène une existence que vous aurez du mal à concevoir, je le crains, tant elle se déroule hors de l'esprit, sans une pensée. Il ne m'est pas aisé d'esquisser pour vous de quoi  sont faits ces moments heureux; Les mots  une fois de plus m'abandonnent. Car c'est quelque chose qui ne possède aucun nom et d'ailleurs ne peut guère en recevoir, cela qui s'annonce à moi dans ces instants, emplissant comme un vase n'importe quelle apparence de mon entourage quotidien d'un flot débordant de vie exaltée. Je ne peux attendre que vous compreniez sans un exemple et il me faut implorer votre indulgence pour la puérilité de ces évocations. Un arrosoir, une herse à l'abandon dans un champs, un chien au soleil, un cimetière misérable, un infirme, une petite maison de paysan, tout cela peut devenir le receptacle de mes révelations.

Bien sur, il n'arrive encore de tomber, de voir mon esprit ce rétracter autour d''une pensée, de me laisser embarquer dans des ruminations,mais c'est dans ces moments-là, que je peux comprendre comment fonctionne mon esprit. 
C'est autant d'avertiseur pour me dire de revenir dans l'instant présent, d'accepter mes émotions, ma non- paix.
Pour citer Fréderic Lenoir dans son livre l'ame du monde :
L'Ame du monde nous a donné un précieux attelage composé de deux chevaux et d'un cocher. Les deux chevaux, ce sont le corps physique et le corps émotionnel et psychique. Le cocher, c'est l'âme spirituelle ou l'esprit. Tout au long de la vie, il nous faudra apprendre à maîtriser cet étrange attelage. Car sa bonne marche relève de la parfaite symbiose entre les trois éléments qui le composent. Si le cocher est faible ou inexpérimenté et ne domine pas ses montures, l'attelage ira n'importe où, s'échouera dans un ravin ou errera sans fin. Si les montures ne s'entendent pas, l'attelage sera très difficile à tenir et sa course chaotique. Si les montures sont fatiguées ou mal nourries, l'attelage avancera péniblement. Apprendre à vivre, cela commence donc par apprendre à connaître et prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit, et favoriser la bonne entente de ces trois dimensions de notre être.
 Apprendre à vivre, cela commence donc par apprendre à connaître et prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit, et favoriser la bonne entente de ces trois dimensions de notre être.

Un sage prit la parole et dit : "Le regard que nous portons sur le monde n'est pas le monde lui-même, mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions. Si le monde vous apparaît triste ou hostile, transformez votre regard et il vous apparaîtra autrement. C'est par un travail intérieur, psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur."


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